Les Horloges du Lycée - Lycée Pierre Corneille de Rouen

Les Horloges du Lycée

, par Frédéric Vivien

On peut lire autour de l’horloge depuis la cour d’honneur du lycée :

Hic labor, hic requies Musarum pendet ab horis.

« Ici le travail, ici le repos des Muses est sous la dépendance des Heures. » C’était une façon ingénieuse de dire que l’horloge réglait l’emploi du temps au Collège ; mais quelle autre destination pouvait-elle donc avoir ?
Outre les heures, l’horloge, cinq minutes avant l’heure, sonnait un petit coup, dont l’importance était grande pour les classes. Avant l’heure réglementaire de l’entrée en classe, il faisait ouvrir la grande porte et la grille aux externes. Le petit coup qui la suivait leur en faisait interdire impitoyablement l’entrée, et il fallait recourir au censeur pour qu’un élève ou une pension en retard ne fussent pas obligés de retourner au logis. Celui qui précédait l’heure de la sortie donnait le signal de la distribution des cahiers de correspondance.
Cette vieille horloge avait souvent des absences ; ou bien elle retardait, c’était son péché d’habitude, ou même elle s’arrêtait tout court. Quand cet arrêt coïncidait avec l’heure de sortie, on restait quelques minutes de plus en classe, le petit tapin attendant aussi pour battre sa caisse que l’horloge voulût bien sonner.

Extrait de Souvenirs du Collège de Rouen de F. Bouquet alors qu’il y était élève pendant les années 1829 à 1835.

Derrière cette horloge à l’intérieur du dôme, on peut lire des graffiti des anciens ouvriers du lycée dont celui d’un horloger qui a déposé sa marque en 1898.

Retrouvez la suite dans la pièce jointe à cet article.

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