Guideau Hugo - Lycée Pierre Corneille de Rouen

Guideau Hugo

, par Frédéric Vivien


GUIDEAU Hugo


Terminale S, spé SVT, au lycée Saint-Joseph, au Havre
prépa PCSI puis PC* à CORNEILLE


CentraleSupélec en 2022




Les points forts de cette école :
CentraleSupélec offre une diversité de cursus rare (plus de 700 cursus possibles), il est donc possible de trouver, au fil du temps, une voie dans laquelle on s’éclate. En parallèle, l’école propose le tissu associatif le plus développé de France (je conseille d’aller lire la plaquette Alpha). Peu mis en avant en prépa, cette expérience associative est grandement appréciée des employeurs tant elle est professionnalisante. C’est également l’occasion, à travers l’associatif, de rencontrer de nouvelles personnes et de créer des liens amicaux forts, d’agrandir son réseau.
Certes, les promotions sont grandes, et continueront de s’agrandir avec le temps (objectif d’atteindre 2000 personnes par promotion en 2030), mais il est pour autant simple de se trouver une réelle identité dans ce grand groupe. La promotion s’organise en plusieurs sous groupes très familiaux et soudés. Finalement, par rapport aux écoles de promotions dites à taille humaine, vous recréerez cette dimension humaine tout en ayant connaissance de bien plus de monde que 2 ou 300 personnes.
C’est d’ailleurs pour ce réseau immense que venir à CentraleSupélec est stratégique. En effet, l’école est classée première école de France au niveau de l’employabilité devant HEC ou l’X car l’ensemble du réseau favorise les stages (de césure ou de fin d’étude).
Enfin, CentraleSupélec c’est une ouverture à l’international sans précédent. Les possibilités de mobilités internationales sont multiples, que ce soit en échange universitaire (non diplômants mais permettant de voyager) ou en double diplôme. Les affectations aux destinations se font en fonction des résultats, mais il n’y a pas de concurrence avec les autres élèves à proprement parler comme en prépa. Il ne faut pas être meilleur que les autres, il faut être simplement bon, les notes suivront. Il n’en tient qu’à soi alors afin de décrocher l’échange de ses rêves.
Enfin, les déportations vers Rennes et Metz, qui sont vus comme un point négatif par la plupart des étudiants, n’existent plus à partir de la rentrée 2024. Plus rien ne peut vous repousser de venir à CS maintenant !

Les premières expériences professionnelles :
A l’heure ou j’écris ce rapport d’expérience, je suis à la recherche d’un stage de césure dans le conseil. Le conseil, c’est une filière peu connue en prépa qui se révèle dans les ’grandes écoles’. Pour faire simple, cela consiste à accompagner les entreprises sur des projets ou sur leur développement. Considérant la charge de travail associée, c’est souvent considéré comme la ’prépa du travail’.

La formation et les souvenirs du lycée :
J’ai toujours voulu devenir ingénieur. Se proposait à moi les écoles avec prépa intégrée et les CPGE. Après une discussion enrichissante avec un professeur de l’ISAT (école d’ingénieur à prépa intégrée dans le secteur des transports), il était clair pour lui que de réaliser une CPGE était plus stratégique afin de m’ouvrir le plus de portes, surtout avec un niveau scolaire suffisant pour décrocher les meilleurs écoles de France.
Mes professeurs de lycée étant confiant en ma réussite en CPGE, j’ai alors décidé d’en intégrer une. J’avais le choix entre Stanislas et Corneille sur Parcoursup, j’ai préféré la seconde afin de rester proche de mes racines et surtout dans l’objectif de participer à la réussite de notre prépa départementale. Car oui, j’ai toujours la conviction que le résultat d’une prépa dépend beaucoup de l’élève lui-même.
Malgré tout, il est certain que les professeurs de Corneille, tous brillants et très pédagogues, ont été clés dans ma réussite. Ils ont toujours été un soutien important, surtout psychologique. Je garderai en mémoire les rires partagés avec mes professeurs, ils et elles ne manquent pas d’humour, et ça a été pour moi une force pour travailler avec eux ! Ils m’ont permis de donner le meilleur de moi-même et je leur en serai à jamais reconnaissant.
La prépa, c’est également un temps de construction d’amitiés fortes. J’ai réussi à développer, en parallèle de mon cursus, des liens avec mes camarades de classe qui resteront pour la vie. A Corneille, on ne manque pas d’occasions de relacher la pression, notamment dans les différentes cantines où j’ai eu plus d’un fou rire. Ce cercle d’ami est, pour moi, aussi important que le reste afin de réussir en prépa.
Pour conclure, si la prépa est vue comme difficile et comme deux ou trois ans à sacrifier (notamment l’expérience recueillie de nombreux camarades ayant effectués leur prépa dans des établissements parisiens), mon point de vue est tout autre. Ce fût une expérience clé dans mon développement, des rencontres inoubliables et des souvenirs gravés à jamais.
Bref, merci Corneille !

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