Lundi 4 avril, à 20h, l’Omnia diffusait le second long métrage du cinéaste bolivien Kiro Russo, auteur de Dark skull (2016) qui s’intéressait déjà, et de manière sociologique autant que poétique, à l’univers des mineurs.

Sonder l’urbanité et regarder du côté d’une nature si loin si proche, explorer des environnements où les individus semblent passer voire errer, donner à voir et entendre des fragments de vie au gré d’une création audio et visuelle quasi expérimentale sont quelques-uns des axes du puissant travail d’un cinéaste que la critique découvre vraiment cette année.

C’est donc dans un contexte d’actualité que plusieurs étudiants de STS 1 ont présenté ce Grand Mouvementexigeant et original, qui n’hésite pas à se référer à des œuvres majeures du passé (L’Homme à la caméra, typiquement) et du présent (signées Lynch ou Weerasethakul).

Le ciné-débat, à l’issue de la séance, fut riche, le public et les étudiants exprimant leurs perceptions de l’expérience et proposant des interprétations audacieuses et singulières.

Tous nos remerciements à Jean-Marc Delacruz pour son chaleureux accueil de professionnel passionné, à Guillaume Morel (pour Survivance) et Emmanuel Vernières qui ont aidé à préparer la soirée.

Esteban et Léna présentent le film avant sa diffusion.

Louis, Paul et Inès lancent le ciné-débat.